Inertie totale

"Hé c'est toi qui a dit que tu serais là pour prendre soin de moi. Quoi que ... sur les jambes, je ne ressentirais rien."
Il lui fait une tete de chien battu.
"Maître ... massez moi le dos s'il vous plait"

Je ris.

"Bah voilà tu sais me parler, quand tu veux !"

Je le retournai doucement sur le ventre et commençai à masser son dos.

Arnaud ferme les yeux et profite du massage et des bienfaits apaisants.

"Si tu loupes ton dvd, je t'autoriserais à devenir ma masseuse personnelle."

Je souris en continuant de délier ses muscles.

"Je ne sais pas quand est-ce que je l'enregistre, tu as le temps de rêver..."

"Rêver de toi ? Ce serait plus un cauchemar oui. Petit diablotin !"

Voir Arnaud être un peu plus souriant m'apaisa et me.fit rire. J'espérais que ce n'était pas qu'une façade...

"Comment ça en cauchemar ? Je ne te permets pas !!"

"Bien sur que si ! Tu es semblable à Freddy. Le cauchemar. Une calamité."

"Moi !? Tu vas voir Tsamère !!"

Je lui donnai un coup de coussin.

"Hé !"
Il tire le coussin vers lui.
"Je te rappelle que j'ai toujours mes bras ! Viens là que je te cogne, sale môme !"

"T'oserais pas, crevette !"

"Bien sur que si !"
Il le tire vers lui pour lui secouer la chevelure.

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Le premier jour de réducation ne fut pas très concluant mais le docteur reste optimiste. Penché, Arnaud se frotte les jambes.
"Rien du tout."

"C'est normal, ce n'est que la première séance ! J'espère que tu auras des courbatures.... !"

"Alors si ça pouvait être aux jambes, ce serait bon signe tu ne trouves pas ? ... Tu sais. Je pensais réflechir à un nouveau spectacle. Un nouveau sujet. Apres tout, rien ne m'empeche de faire quelques recherches."

"C'est une bonne idée, ça , enfin quelque chose d'intelligent qui sort de ta tête !" Je souris grandement. Il avait l'air de reprendre ub oeu le dessus. "Tu as des envies de suket ?"

"Pas vraiment. L'inspiration va bien revenir. Je veux montrer que meme avec handicape, je reste le meme. ... Le montrer et me le prouver également."

"Tu restes le même, mon nono. Grand, fou et débile. Tu trouveras l'inspiration ! Tu veux que je te laisse respirer ?"

"Nan. C'est cool de t'avoir pres de moi. Mais si toi tu veux respirer un peu, n'hésites pas."

Les semaines qui suivent furent consacrés à ses recherches et sa réeducation. Arnaud ne s'autorisait le repos que le soir, et encore, surtout parce que son ami lui forcait la main.

Bref cet apres midi là ils revenaient d'une bibiotheque. Decidant d'une petite balade avant de rentrer, Arnaud se fige soudain dans son siege, completement blème. Coupant ainsi la conversation entammé avec Jeremy. Il regarde un groupe de jeune s'engouffrer dans un parc en faisant les malins. Arnaud a l'impression de cesser de respirer. Lui qui ne se souvenait pas ... des flash lui reviennent en mémoire. Seigneur.

Jérémy stoppa la voiture sur le bas côté et posa sa main sur l'épaule d'Arnaud.

"Hé, Arnaud ? Arnaud, ça va ?"

"Dans le parc" murmure t il d'une voix éteinte. "Ce sont eux. Mes agresseurs."

"QUOI ?!" rugis-je en tournant ma tête vers eux. Mon sang ne fit qu'un tour. "T'es sûr de toi ? C'est eux qui t'ont fait ça ? Je vais leur faire passer un sale quart d'heure, je t'assure." je me détachai pour sortir.

"Arrete" Il lui attrape le bras. "N'ai pas la stupidité de régler ça tout seul. Regarde où ça m'a mené ? Il faut appeler la police."

"Je te rappelle que je suis ceinture noire ou c'est pas la leine ?" Je soupirai lourdement. Je voulais leur faire payer de mes mains laks ce n'était pas la solution... Je pris mon téléphone et appelais la police pour leir expliquer la situation.

Arnaud aurait bien une réponse pleine de sarcasme à lui fournir mais la situation ne lui permet pas. Il faut bien l'avouer, il est anxieux. Et .... il a peur, bien qu'il ne veuille pas l'admettre. L'attente que la police arrive furent sans doute les minutes les plus longues de son existance. Il s'attendait à chaque seconde qui passe, à voir le groupe débarquer et finir le travail. Arnaud est stressé au possible, mâchoir serrée, ne disant mot. Ne quittant pas le parc des yeux.

Enfin, les autorités arrivèrent.

Je ne savais pas trop quoi faire. Je lui assurais seulement ma présenve ma main posée sur son bras. Si jamais le groupe tentait le moindre petit mouvement, je leur défonçai leur gueule. Un à un. On ne touchait pas à arnaud. Un type aussi vulnerable et gentil ne méritait pas un tel traitement.

Lorsque les autorités arrivèrent les deux policiers allèrent interroger les individus. Finalement, les deux homles vinrent vers notre voiture.

F : :Bonjour. Monsieur Ferrari et... monsieur Tsedri c'est ça ? Ces hommes ne semblebt pas correspondre à ceux que vous avez décrit."

Arnaud les regarde, désabusé. Il ne comprend pas.
"Mais si ... je ne crois pas faire erreur." Il jete un rapide coup d'oeil. ".... Ce ne sont pas ceux que j'ai vu tout à l'heure." Il est perdu.